En principe, pour des résultats plus fiables et plus précis, il vaut toujours mieux faire des analyses toxicologiques dans le sang et l’urine le plus tôt possible après les faits. On parle alors d’un délai maximal compris entre 24h et 72h.
Tous les CPVS (Centres de prise en charge des violences sexuelles) sont habilités pour faire ces analyses.
Passé ce délai, il est vrai que certaines substances sont détectables en effectuant un test capillaire. Cette analyse capillaire devient l’unique moyen pour prouver la soumission chimique. Cependant cela requiert la collecte d’un échantillon de manière bien précise et cette dernière doit impérativement se faire au minimum 4 à 6 semaines après les faits pour garantir une fiabilité des résultats.
Dans tous les cas le mieux est de demander conseil auprès d’un laboratoire spécialisé.