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Je connais une victime

Lorsqu’une personne proche a été victime d’une agression sexuelle, celui ou celle qui en reçoit la confidence est dans une position délicate. Ne pas savoir quoi dire ou quoi faire pour accompagner la victime, être soi-même envahi par des émotions difficiles, sont des sentiments souvent ressentis par les proches. Il peut alors être intéressant pour l’entourage d’être informé et soutenu par un professionnel dans les différentes étapes du processus.

Que la personne se soit confiée sur son vécu est déjà une marque de confiance importante, et le conjoint, les parents ou amis peuvent être un soutien très précieux pour traverser cette épreuve.

Se mettre en sécurité

En premier lieu, il y a à s’assurer que la victime est hors de danger. Si elle risque d’être agressée à nouveau, il est essentiel de chercher comment elle peut se mettre à l’abri de cette violence.

 

Démarches médicales

Une consultation chez un médecin généraliste permettra à la victime de recevoir les premiers soins et des informations médicales importantes concernant les risques d’Infections Sexuellement Transmissibles (IST) et de grossesse.

Pour voir un médecin, plusieurs options existent :

Quelle que soit la structure médicale consultée, il est recommandé de demander un certificat médical circonstancié reprenant le détail des lésions constatées par un médecin, ainsi qu’un descriptif que celui-ci peut faire de votre état psychique.

 

Trouver quelqu’un à qui parler

Le soutien des proches est une aide précieuse. Cependant, il est également important que la personne qui a été victime puisse être accompagnée par des professionnels. Notre permanence téléphonique, anonyme et gratuite, peut être proposée comme une première voie pour être aidé.

Par ailleurs, les proches aussi peuvent bénéficier d’une écoute attentive à notre numéro vert, afin d’être soutenus et orientés dans ce moment délicat.

Un tchat anonyme et gratuit est accessible aux victimes, à leur entourage et aux professionnel.le.s concerné.e.s par la problématique des violences sexuelles ici

 

La plainte

La question du dépôt de plainte peut être abordée, en gardant à l’esprit que la personne doit être respectée dans sa décision de le faire ou non. Elle peut avoir besoin de soutien pour y réfléchir ou être accompagnée dans la démarche, mais c’est une décision très personnelle et qui lui appartient.

Si la personne souhaite porter plainte, elle peut se rendre, accompagnée ou non, au bureau de police de la commune de son domicile ou de la commune où s’est produite l’agression. Elle peut aussi écrire un courrier au Parquet du Procureur du Roi.

Si l’agression est récente mais que la personne ne souhaite pas porter plainte dans l’immédiat, elle peut néanmoins demander à pratiquer un examen de recherche de preuve (un S.A.S.) dans l’un des trois CPVS, qui pourra conserver les preuves éventuelles pendant six mois. Dans l’un de ces centres, il est aussi possible de porter plainte sur place, des policiers assermentés faisant le déplacement.

QU’EST-CE QUE LE SET D’AGRESSION SEXUELLE (S.A.S) ?

Dans le cas d’un dépôt de plainte suite à une agression sexuelle récente, il peut être recouru au S.A.S. Ce kit permet au médecin de récolter des traces matérielles sur une victime de viol. Le S.A.S doit être pratiqué dans les 24 à 72 heures après l’agression. Seuls le procureur du Roi (en cas de flagrant délit ou lorsque la victime majeure donne son consentement écrit) et le juge d’instruction (dans les autres cas) sont habilités à décider de l’utilisation du S.A.S. La victime reste toujours libre de s’y soumettre. Les prélèvements contenus dans le S.A.S sont analysés en fonction de leur intérêt judiciaire compte tenu de l’examen préalable du dossier par le magistrat. Si le magistrat décide de ne pas faire procéder à l’analyse scientifique des prélèvements, cette décision est expliquée à la victime via un assistant de justice. Dans toute la mesure du possible, après une agression sexuelle, il faut éviter de se laver et conserver le linge souillé dans un emballage en papier. Cela facilitera la recherche des preuves.
En savoir plus

 

L’attitude des proches

Lorsqu’une personne se confie sur une agression qu’elle a subie, elle a déjà surmonté une série d’obstacles à la parole : la honte, la culpabilité, la peur de ne pas être crue… Il est donc essentiel que sa parole puisse être accueillie avec bienveillance et précautions. Il y a lieu de l’écouter en évitant de juger ou de douter de ce qu’elle dit, de banaliser les faits ou de se montrer insistant par des questions qui pourraient être vécues comme intrusives. Elle risquerait alors de se renfermer dans le silence.

Des repères peuvent aider l’entourage à entendre cette parole difficile : respecter la personne dans son ressenti et dans son rythme en lui laissant le choix de parler et d’effectuer des démarches, lui montrer qu’elle est entendue dans sa détresse, et lui proposer une aide professionnelle.

Il peut être très perturbant de recevoir cette confidence pour les proches, et être soi-même soutenu est alors important. Des professionnels de services spécialisés peuvent vous accueillir. Retrouvez plus d’informations ici

 

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Nous vous recontacterons dès que possible.

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